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Photo du rédacteurVick Capt

Existent-ils des différences cognitives entre les hommes et les femmes

Dernière mise à jour : 2 sept. 2019

Les neuroscientifiques l’affirment aujourd’hui, les capacités cognitives et les différences cérébrales divergent.


Serge Ginger, Gestalt psychothérapeute fondateur et psychologue français,va jusqu’à parler « d’espèce différente ».


Des tests ont démontré par exemple que les hommes étaient plus habiles dans la logique, les mathématiques, la représentation dans l'espace, le sens de l'orientation, alors que les femmes auraient plus de facilités avec le bon sens, le langage et la mémoire verbale.


« Cela ne prouve pas que cette différence soit innée » observe Franck Ramus, psycholinguiste français, directeur de recherches au CNRS et professeur attaché à l'École normale supérieure (ENS).

Il ajoute que ces écarts n’ont aucunes incidences sur l’intelligence générale moyenne entre les deux sexes et que le QI moyen est identique. Les liens entre différences cérébrales et cognitives restent à clarifier.

Ces différences sont faibles et demeurent principalement individuelles et moins entre les deux sexes.


Des contrastes subtils de capacités cognitives demeurent, comme le présente ce tableau de Serge Ginger avec des recoupement des profils entre hommes et femmes.




Les facteurs biologiques et hormonaux sont également présents. Les préférences en matière de jouets par exemple, malgré les propagandes sexistes, les petits garçons sont attirés par des jouets mécaniques avec partie mobile et les filles seront plus attirées par des visages, d'où leur intérêt pour les poupées.


« Affirmer que les hommes et les femmes sont égaux en tous points et qu’il n’existe aucune différence est une stratégie risquée. Les bonnes raisons de lutter contre les discriminations c’est l’égalité des droits, qui ne requiert pas l’égalité en tous points des individus » , ajoute Franck Ramus.


Nous savons aujourd’hui que la partie du cerveau du traitement des émotions est proportionnellement plus grande chez la femme et j’ai pu dans mon expérience professionnelle le constater par ma clientèle à

61 % féminine. Les hommes seront moins enclin à parler de leur ressentit alors qu’ils sont plus émotifs. L’éducation est un facteur majeur de ces retenues. Un homme ne se plaint pas, ne s’épanche pas, il se met en action et trouve une solution. Alors que l’humain est égal dans son besoin de valorisation, d’écoute de compassion.

« Il faut évaluer les individus sur leurs qualités individuelles, pas sur les qualités moyennes supposées du groupe auquel ils appartiennent. Les différences sont inévitables est c’est une chance ».



©Septembre 2019

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