Certains ont des petits vices inqualifiables, le pêché le plus avouable est la gourmandise.
On dit d’une personne gourmande qu’elle peut avoir un appétit sexuel hors norme, une curiosité accrue des plaisirs de la vie en général et qu’elle veut en goûter davantage.
Une étude de 2018 sur la consommation des français démontrait qu’ils consommaient deux fois plus de desserts que leurs homologues européens, et qu’un client sur cinq en déguste en fin de repas. On le savait gourmet, on le découvre gourmand.
On pardonne facilement la gourmandise, on peut même s’attendrir devant un nourrisson grassouillet qui tête sa mère goulûment.
Alors que certains parents refusent le dessert à leurs enfants parce que leurs assiettes sont encore pleines, d’autres, au contraire, affirment que la gourmandise commence lorsque l’on a plus faim.
Entrée ou dessert, faut-il vraiment choisir ? Pour les becs sucrés, le café gourmand est devenu l’alternative à la mode, sans culpabilité, puisque les desserts son minis, et la gourmandise passe presque inaperçue.
Quand le serveur me présente la carte des desserts en ce dimanche, je peux imaginer le nappage jaune soleil onctueux sur la tarte au citron, le coeur du chocolat coulant dans mon palais, mélange subtil avec le croquant extérieur du moelleux.
Plus que l’image, les saveurs, les fragrances sont déjà présentes dans ma bouche. On parle alors des canaux sensoriels, appelés plus communément dans la programmation neuro-linguistique sous l’acronyme VAKOG (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif).
Quel entremet choisir ? Demander conseil au serveur ? Peut-être va-t-il énumérer le composant de chaque gâteau avec une monotonie déconcertante ou il pourra en parler sur un ton alléchant ?
En étudiant son langage non-verbal je pourrais observer le haussement de ses deux sourcils sur une dénomination précise, qui pourrait signifier sa préférence ou alors un nez froncé et un rictus, signes d’une émotion de dégoût ? Je n’en serais pas plus avancée…
Et si je me fiais à elle, simplement, mon intuition, ce phénomène mystérieux qui m’oriente avec justesse. Je me souviens qu’en début de repas, je me suis penchée sur le menu, du début à la fin et que je m’étais dit que je voulais la tarte aux fraises. Symptôme précurseur de mon choix inconscient ?
Si spontanément je me fais confiance, je gagne du temps, je ne tergiverse plus, je sais mieux, tout simplement.
“Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don."
-Albert Einstein
En introduisant ce sujet léger de la gourmandise je veux attirer votre attention sur le fait qu’en cette période particulièrement trouble, il est important de nous souvenir de nos potentiels innés, et l’intuition en fait partie.
J’accompagne les dirigeants dans ce model business innovant afin qu’ils se re-connectent et les résultats sont probants.
La prochaine fois que vous hésiterez sur un dessert, pensez à ce post et faites-vous confiance.
Faites de vous votre priorité.
Amicalement
Vick
Vick Capt - https://www.vickcapt.com
©Août 2020