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Ces mots de mon enfance qui me construisent avec des maux…

Au cours de mes nombreuses consultations j’ai pu constater que certaines phrases, sous- entendues, répétées ou interprétées avaient des conséquences importantes sur les relations à long terme, en participant à la création de croyances limitantes et d'un plafond de verre.


Je vais éclairer mes propos par le témoignage récent d’une de mes clientes, qui n’en est pas moins représentatif.


“ M…. c’est une fille “ ! Cette phrase résonne en elle. Martine (nom d’emprunt) s’est construite avec ces mots. C’est ce que sa mère aurait prononcé à sa naissance, j’utilise ici le conditionnel, non pas pour contredire Martine, mais simplement car ces propos lui ont été reportés.


Elle y voit dans cette phrase brutale, du rejet, du non-amour, de la déception et une indéniable compétition avec son frère qui lui, est selon ses croyances, bien né.


Et si on « détricotait » comme j’aime le dire, cette exclamation.


Serait-il possible que si même, sa mère l’ait exprimée ainsi, elle pensait à son propre parcours de femme qui a été difficile ? Qu’être née demoiselle est plus compliqué que naitre garçon ? Que dans son expérience de vie, elle ait été confrontée à des machos et des sexistes, qu’elle ait du se battre d’avantage que la gente masculine, qu’elle ait eu à avorter, par un manque de protection ou un enfant arrivé trop tôt…

Ou encore qu’une fille demande plus de protection, d’attentions, apporte plus de soucis… tout ce que cette jeune maman pourrait craindre de cette enfant née fille.




En prenant un peu de recul dans le contexte, être plus factuel qu’émotionnel, sans prêt d’intention ou d’interprétation, on peut réaliser qu’une croyance ancrée depuis toujours, peut se voir sous un angle différent.


Oser franchir la ligne de la communication et en parler ses parents en adulte responsable afin de comprendre enfin la signification de ces phrases, entendues, répétées ou mal interprétées.


Qui n’ a jamais prononcé de mots maladroits sans les penser, dans un état de colère, de frustration de peur tout simplement.


Martine qui a toujours cru que sa mère ne l’aimait pas, ou alors pas autant que son frère, découvre ainsi que son paradigme peut changer et sa relation maternelle avec.


Des « Martines, des Martins » j’en vois souvent dans mon accompagnement. Des personnes désemparées en souffrance encore quarante ans après. Un parent, un conjoint une figure d’autorité... toujours le même schéma : «  je crois que… donc c’est vrai dans mon paradigme de pensée »…


Il est peut-être temps de mieux communiquer et de laisser les non-dits et interprétations de côté pour une meilleure qualité relationnelle, qu’en dites-vous ?


Vous pouvez bien imaginer qu’en tant que coach /mentor c’est aussi un axe que j’ai du travailler personnellement et m’a rendu plus efficace dans l’accompagnement individuel.



©Vick Capt - https://www.vickcapt.com

Septembre 2019

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